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Packaging Lupoïde
3 octobre 2013

Vente aux enchères

Ca y est! J'ai testé la "vente aux enchères". Impression finale assez mitigée.

vente

 

Topo: vente aux enchères au profit de la Fondation pour la Recherche Médicale co-organisée par l'antenne LR de la FRM, le mag L'Art dans l'Air et l'asso Culture&Mécénat. Partenaire également la Maison des Professions Libérales où s'est tenue la vente, laquelle vente a été menée gracieusement par un commissaire-priseur.

Vente d'oeuvres d'art créées à partir de matériaux donnés par des entreprises partenaires: utilisation, recyclage ou détournement. Le catalogue est disponible ici: http://www.artdanslair.fr/docs/Catalogue_FRM_Vente_Encheres_2013_bd.pdf

Ou ici: http://www.artdanslair.fr/docs/ (le doc daté du 2 contient une surprise! Mais le lien reste actif. Ma page est dans celui daté du 13 septembre et c'est page 17).

Les matériaux ont été collectés puis centralisés et les artistes (peintres, sculpteurs, graffeurs) sont venus choisir parmi ce qui leur était proposé.

Le bénéfice des ventes est partagé entre l'artiste créateur et la fondation avec une variation de zéro à 50% (certains artistes ont offert leurs oeuvres, d'autres partagent moitié-moitié). Les artistes indiquent un montant de réserve qui vaut également comme estimation (pour cette dernière info, c'est ce que j'en ai déduit a posteriori).

Ce qui ne m'a pas plu dans cette opération: les oeuvres vendues par "lot". J'ai vu un "lot" de 5 toiles être adjugé pour seulement une centaine d'euros, ce qui revient approximativement au prix des matériaux (toiles et châssis).

Et puis l'idée c'était, de mon point de vue, de faire plusieurs oeuvres pour augmenter le nombre des ventes et pas pour augmenter le volume des "lots".

Du coup, certaines oeuvres n'ont pas été vendues mais données.

En me renseignant ultérieurement, j'ai appris que les ventes ont continué dans les jours suivants. Les "lots" qui n'ont pas été adjugés lors de la vente aux enchères ont (certainement) dus être laissés par les artistes. Je crois qu'il faut demander aux acquéreurs de rendre les pièces "bonus", celles qui sont parties en "lots" afin qu'elles soient vendues à leur tour, une par une. Il n'y a pas de doute que les acquéreurs soient d'accord, l'idée générale étant d'aider à financer la recherche. Sinon c'est faire peu de cas de l'engagement des artistes.

Pour résumer, ce qui m'a déplu, c'est le flou, le défaut de formalisation. Rien qui ne puisse être amélioré.

Ce qui m'a plu dans cette opération: visiter les bâtiments, avoir un aperçu de la vie des entreprises.

Il y a longtemps que j'aime regarder les humains fabriquer des trucs, construire des choses, manoeuvrer des machins. Le génie humain est dans la transformation des choses et des situations.

Quand j'habitais dans le Gard, on passait souvent à proximité de l'usine de Salindres et c'était toujours impressionnant. Immense, souvent puante, toxique mais intrigante, magnifique.

Mots clef: Péchiney, Rhône Poulenc. Mais je n'y suis jamais entrée.

Pendant un voyage scolaire, en 5ième je crois, j'ai vu l'acier en fusion et les laminoirs, c'était Usinor-Sacilor. Une luminosité qui absorbe même le ciel de Provence.  Plus récemment une animation de l'agglo consistait en visites d'entreprises; je me suis inscrite pour la visite de Profils-Systèmes à Baillargues, et j'ai pu voir une presse d'extrusion et de filage de l'aluminium. Je me souviens bien de l'atelier de conception des filières, ces pièces à travers lesquelles on pousse l'aluminium pour en faire un profilé.

Grâce au projet FRM, j'ai pu voir l'intérieur d'une entreprise de recyclage de matériel informatique ainsi que les locaux d'une entreprise qui commercialise des conteneurs sécurisés pour déchets médicaux. C'était bien: intéressant et motivant.

J'aimerais le faire plus souvent mais on ne peut pas s'inviter à l'improviste dans les entreprises; les gens travaillent, il ne faut pas les déranger ni gaspiller leur temps et encore moins se mettre en danger dans un environnement inconnu, etc... une visite ça s'organise. Et ça, je ne sais pas trop faire. Donc j'ai bien aimé ce prétexte pour voir ce qu'on ne voit pas souvent.

Voici ce que j'ai créé:

HéliceUrbaine

Titre: "Hélice Urbaine", 110x45x30 cm pour 1600 g, technique: fils métalliques noués, réalisé avec les matériaux suivants:

-une ceinture de harnais de sécurité de lignard d'ERDF pour le pied de l'escargot,

-un profilé alu laqué blanc de Kawneer pour la ligne du pied,

-des enveloppes en polypropylène translucide Eminence, cousues avec du fil de cuivre recyclé par APF-Entreprises 34 pour la coquille,

-fil d'acier galvanisé diamètre 0,9 mm pour le reste.

coquille1

Détail de la coquille: les points blancs, ce sont les boutons pression des enveloppes-packaging.

Autre coquille:

coquille2

J'espère que je n'ai pas profité indûment de la notoriété du collègue.

pied

Superbe ceinture, deux sortes de cuir, anneaux et boucles en alu!

Seconde oeuvre: "Collision de Remous", 25x15x15 cm pour 40 g, technique: fils métalliques noués, à partir de recyclage de matériel informatique offert par APF-Entreprises 34:

collision

collision2

 

Ca me fait penser à ce jeu de construction à base de blocs plastiques à picots qui se coincent les uns dans les autres: par exemple la marque Clipo. Collision clipoïde. Encore un truc qui donne envie de construire.

Faut-il connaître toutes les règles du jeu avant d'accepter une partie? Qui créé les règles, qui est habilité à les modifier? Et une fois les règles établies, quelle stratégie adopter pour quels buts avec quel investissement?

 

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